Projet pisciculture

Étang à MURHESA (1,67 km de contour)

L'aménagement de l'étang de Murhesa est un projet initié par Mgr François Xavier Maroy, archevêque de Bukavu. Avec les jeunes, nous essayons d'apporter notre pierre à l'édifice. Les travaux sont confiés à la Congrégation religieuse des Frères Serviteurs de Jésus.

Le projet comprend trois volets:

élevage de poissons - site touristique - lieu de recueillement spirituel.

Soeur CIKURU au bord de l'étang à MIRHI.

Elle appartient à la Congrégation des filles de la Résurrection. Elle étudie à l'INSTITUT SUPÉRIEUR DE DÉVELOPPEMENT RURAL à Bukavu. Compte tenu de sa compétence en matière de développement, la Congrégation lui a confié ce projet de pisciculture en vue de l'autofinancement de la Congrégation et de la prise en charge alimentaire des enfants mal nourris qui côtoient le prieuré de Mirhi.

 

On dirait « une pêche miraculeuse ».

Le jour de la récolte des poissons : c’est la fête au village, dans les congrégations voisines et dans une dizaine de communautés religieuses environnantes. Une bonne partie est vendue pour alimenter les communautés urbaines, dont les maisons de formation religieuse. 

 

 

Ce projet offre aussi du travail aux paysans des environs.

De gauche à droite : le frère Jules, de la Congrégation des frères Serviteurs de Jésus. C’est lui qui coordonne les activités (travaux manuels, pêche, accueil des jeunes, etc.) autour de l’Etang à Murhesa. Le père Roger RUBUGUZO MPONGO, Président de l’Association Foyer de Paix Grands-lacs. Il accompagne les jeunes désœuvrés et leur donne des conseils pratiques pour leur insertion sociale, par le travail professionnel. La Paix, la Justice et le Développement vont de pair ! Le père Patrick TABARO, jeune prêtre (une année) qui s’intéresse et qui est venu découvrir les différentes initiatives en cours.

 

Des paillottes (kiosques) qui serviront pour la restauration-bar pour des visiteurs ou les touristes. Une opportunité de petit commerce, pour les jeunes, autour de l’étang.

Des jeunes qui viennent travailler.

Certains sont des anciens enfants soldats, d’autres sont des pères famille au chômage. Avec notre méthode TRAVAIL-SCOLARITE, ils arrivent à travailler et à gagner un peu d’argent pour la scolarité de leurs enfants.Cette méthode permet aux familles pauvres de contribuer au bien commun (traçage de route, aménagement des sources, projet briqueterie, aménagement des pistes autour de l’étang, etc.) et à obtenir une aide financière en vue du bien-être familial (soins médicaux, scolarité des enfants, solidarité en cas de deuil, de mariage au village, etc).

La pêche à la ligne.

Après le travail autour de l’étang, les jeunes ont la permission de pêcher les poissons en vue de l’alimentation familiale. Pour plusieurs d’entre eux, ces poissons sont la seule assurance d'un repas familial. D’autres vendent une partie de leurs prises pour payer d’autres denrées alimentaires…

Petite grotte.

Autour de l’étang, nous prévoyons un coin prière pour le recueillement des touristes. La construction est l’œuvre de ces jeunes condamnés à vivre dans la rue, alors qu’ils sont pleins de talents. Notre mission est de les valoriser et de les mettre en confiance en vue d’une vraie insertion sociale. Nous préférons les voir travailler, pour le développement de leur milieu, que de les abandonner aux mains des milices armées. La Paix dans la région des grands-lacs est à ce prix !